Terres rares ou pas dans les autos électriques?
La mobilité électrique n’a plus besoin de terres rares
Les véhicules électriques sont parfois pointés du doigt dans ce débat, pour leurs besoins en aimants permanents fabriqués à partir de terres rares.
Or, les constructeurs de véhicules électriques peuvent et veulent se passer de terres rares, explique l’association AMPERes dans cet article. Il suffit de remplacer le rôle des aimants par une bobine d’excitation. Des modèles comme par exemple la Renault Zoé (la plus vendue en Europe) ou les Tesla (les plus vendues en Amérique) utilisent cette technologie et leur moteur ne contient donc pas de terres rares.
En ce qui concerne les batteries, les anciens modèles – qui contenaient des terres rares – sont aujourd’hui remplacés par des batteries Li-ion, aux performances bien plus élevées, et qui ne contiennent pas de terres rares.
Par conséquent, l’avenir et le développement de la mobilité électrique ne dépend nullement de l’exploitation de terres rares. Par contre, le raffinage du pétrole et les pots catalytiques des voitures thermiques qui, eux, ne peuvent pas se passer de terres rares, figurent parmi les plus gros consommateurs. Comme d’ailleurs de nombreux appareils électroménagers, technologiques ou industriels.
Cependant, notons que l’usage de batteries Li-ion ouvre d’autres questions : Quelles sont les réserves réelles de lithium ? Son extraction peut-elle se faire sans nuire aux écosystèmes concernés (Chine, Bolivie, Chili, …) ? Ce débat environnemental doit aussi être considéré.
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